Les réflexes archaïques… c’est quoi ?

Les liens réflexes archaïques – posturologie – troubles spécifiques de l’apprentissage

reflexes archaiques

La non-intégration d’un réflexe peut être la cause d’un « parasitage » et risque de se manifester quand nous sommes sous stress ou en situation d’apprentissage.

Les réflexes archaïques sont des réactions involontaires principalement présentes chez les nouveaux nés.

A la naissance, le nourrisson découvre un monde nouveau, initialement hostile. Il passe d’un milieu gravitaire, aquatique, tempéré à 37° à un milieu aérien, plus froid, soumis à la gravité.

Les fonctions vitales : respiration, alimentation, élimination des déchets, se mettent en place de façon réflexe, à partir d’un patrimoine inné : les réflexes archaïques.

Dès la naissance et même déjà in utero, les réflexes archaïques codent le développement psychomoteur, élaborent des stratégies posturales et motrices pour adapter le fœtus puis le nourrisson et l’enfant à son environnement et à ses besoins.

70 réflexes observés à ce jour

Chaque réflexe se développe à un moment précis et a sa propre histoire : il suivra sa propre structure et dynamique :

L’émergence : chaque réflexe du nourrisson émerge à un moment précis (pendant la vie intra-utérine ou proche de la naissance).

L’évolution : le bébé entraîne ses réflexes, explorant pas à pas les « programmes de la nature », dont chacun a une durée théorique précise.

L’intégration : le principal schème du réflexe est prêt pour le fonctionnement intégré avec des mouvements, des compétences et des capacités plus avancés.

Des réflexes archaïques aux mouvements volontaires

Les réflexes archaïques émergent pour la plupart pendant la vie fœtale, jouent leur rôle, propre à chacun, dans le développement psychomoteur et ses « trois pôles » : cognitif, moteur mais aussi émotionnel, puis sont remplacés progressivement par es mouvements volontaires, orientés vers un but.

Le développement psychomoteur

Le développement psychomoteur comporte des étapes successives et préprogrammées : relever la tête, s’asseoir, ramper, se déplacer à quatre pattes, se relever, marcher.

Ces étapes motrices sont autant d’acquisitions indispensables aux étapes cognitives suivantes : le parler et le penser. Steiner, philosophe autrichien, disait déjà en 1917 : « le marcher précède le parler qui précède le penser ».

Lorsque l’une des acquisitions n’est pas obtenue de façon satisfaisante, l’enfant va élaborer des stratégies posturales de compensation pouvant conduire plus tard à un déséquilibre postural. Ce déséquilibre entraîne des contraintes anormales sur l’appareil locomoteur susceptibles de provoquer des pathologies musculaires ou articulaires.

Parfois, ce déséquilibre postural sera responsable d’asthénie, de troubles de l’humeur, de maladresse, de troubles du sommeil, d’infections à répétition (rhinopharyngites, otites, sinusites), de dyslexie, de difficultés scolaires ou encore d’un manque d’aptitude aux activités sportives.

Une séance avec un thérapeute en réflexes archaïques

Lors de la première séance, le thérapeute dressera un bilan de vos réflexes archaïques. Le but est d’avoir un état des lieux de la maturation de vos réflexes archaïques et le bon « branchement » de vos réflexes de vie. Vos réflexes constituent-ils une barrière ou un pont pour aller vers les compétences que vous souhaitez acquérir dans votre vie professionnelle, familiale, sociale, sportive, émotionnelle… ?

À partir de cette observation, le thérapeute pourra vous accompagner dans des procédures de remodelages des réflexes qui vous semblent importants à intégrer pour évoluer vers votre objectif.

Votre programme d’activités motrices à pratiquer quotidiennement sera établi durant la séance. Certaines activités vont viser plus précisément la maturation de certains réflexes, d’autres auront une action plus globale.

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